le bonnet d'âne

randonner avec un âne


Pourquoi mettait-on un bonnet d'âne aux mauvais élèves ?

Lorsqu'un élève fait du mauvais travail, on a coutume de parler de l'affubler d'un "bonnet d'âne". Même si cela ne se fait plus vraiment aujourd'hui, c'était très commun à une certaine époque. D'où vient cette habitude ? Pourquoi mettait-on un bonnet d'âne aux mauvais élèves ? Apprenons-le vite, afin de ne pas devoir nous-même le porter !

 

Tout d'abord, et cela va peut-être en surprendre plus d'un, on employait cet attribut non pas comme une punition, mais comme un encouragement. En effet, il est utilisé dès le 18e siècle. Néanmoins, au tout début, si on affublait les enfants de cet étrange bonnet, c'était pour qu'il devienne comme l'âne. À cette époque, il était considéré, par certains, comme sage et savant. Il prend une telle image grâce à la religion (il réchauffe le Christ lorsqu'il est nourrisson, lui sert de monture...). On dit donc qu'il est patient, humble et empli de sagesse. Ainsi, on espérait que le mauvais élève allait être gagné par ces qualités en lui mettant des oreilles d'âne.

 

Néanmoins, avec les années, l'image de cet animal a évolué, pour être celle que l'on connaît aujourd'hui. Désormais, il est plutôt vu comme bête et têtu. L'utilisation du bonnet d'âne évolua également. Il n'était plus question d'encouragement, mais de honte. En mettant ce couvre-chef sur la tête du cancre, le professeur signifiait devant tous sa bêtise, ce qui était un moyen de ridiculiser. Dans certains cas, l'enfant devait le garder toute la journée, ou même rentrer avec chez lui. Désormais, cette punition est vue comme un mauvais traitement et est interdite par l'Éducation Nationale.

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Une autre légende... Les oreilles d'Âne du Roi Midas

Midas est un roi de Phrygie, héros de plusieurs légendes mythologiques. Il aurait régné de 715 à 676 av. J.-C.

Il fut l’élève du très célèbre musicien Orphée. Etant donné ses talents musicaux, il est appelé à juger le concours entre le dieu Pan et Apollon, réputé pour son talent dans le maniement de la lyre. Tout deux s’exécutent et produisent chacun des airs mélodieux.  Tout le monde désigne Apollon comme étant le vainqueur de ce concours.
Tout le monde... sauf Midas ! Lui préfère de loin le son de la flûte et vote pour le dieu Pan. Furieux Apollon décide de jeter un sort au roi insolent. Puisque ses oreilles ne sont pas capables de reconnaître les sons les plus mélodieux, alors Midas aura les oreilles qu’il mérite. C’est ainsi qu’Apollon affuble le roi de deux grandes oreilles d’âne. Honteux Midas tente tant bien que mal de cacher ses affreuses oreilles qui font la risée de toute la population. Pour un roi ce n’est pas crédible ! Un jour il se rend chez un serviteur afin qu’il lui coupe les cheveux pour tenter de rattraper les dégâts. Voyant ses oreilles, le serviteur ne peut s’empêcher de rire. Alors Midas le menace, si un jour il se risque à révéler son secret à qui que ce soit, le serviteur sera sévèrement châtié. Alors ce dernier essaye difficilement de conserver ce lourd secret, mais un jour ne pouvant plus se retenir, il se rend au milieu d’un champ où il y creuse un trou et crie à l’intérieur le secret du roi Midas, puis rebouche ce trou. Or les roseaux qui poussaient juste à côté de cette cavité ont tout entendus et répète à tout vent le douloureux secret. "Le roi Midas a des oreilles d'Âne... Le roi Midas a des oreilles d'âne...
Attristé et honteux, le roi Midas n'a plus qu'à se réfugier dans une forêt pour s'y cacher.